Pouvez-vous décrire votre parcours en quelques lignes ?
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- Maia :
Après une licence de mathématiques appliquées à l’économie et à la finance à l’Université Paris-Dauphine, j’ai décidé de m’orienter vers la modélisation biologique et écologique dans un master de mathématiques pour les sciences du vivant. Ne souhaitant pas m’arrêter là, j’ai poursuivi ma formation par un master en économie de l’environnement à AgroParisTech, où j’ai pu me spécialiser en modélisation prospective.
- Julie :
J’ai effectué cinq ans d’études à l’ESSEC durant desquelles j’ai étudié divers sujets comme l’économie, la finance, l’innovation, l’entrepreneuriat, la communication ou encore le marketing. J’ai passé deux semestres à l’étranger : le premier à Singapour pour un échange universitaire à la Singapore Management University et le second au Mexique (à Guadalajara) au Tec de Monterrey. Entre ces deux échanges j’ai effectué une alternance de deux ans dans le cabinet de conseil en transformation digitale Capgemini Consulting. En revenant de mon second échange au Mexique j’ai écrit mon mémoire sur la problématique des émissions de gaz à effet de serre liées au transport et au potentiel de la mobilité collaborative pour les réduire. Enfin j’ai fini ces cinq ans d’études par un stage de six mois dans l’entreprise Saint-Gobain où j’ai travaillé sur du reporting extra-financier, le plan de mobilité de l’entreprise et la quantification des émissions de gaz à effet de serre (scope 3) de l’entreprise.
Suite à ces cinq années j’ai décidé de me spécialiser dans l’environnement en effectuant un Master en Economie de l’Environnement à AgroParisTech. J’ai effectué une deuxième alternance, cette fois-ci pour une année et en passant du côté public à la Ville de Paris. J’étais en charge du projet Paris Action Climat qui est un partenariat entre la Ville de Paris et les entreprises et institutions implantées sur le territoire parisien qui s’engagent à contribuer au Plan Climat de Paris.
- Magdalena :
J’ai fait un PhD en Ingénierie énergétique à Cork, en Irlande (MaREI) sur l’ACV de biocarburants (biométhane en particulier). Je me suis lancée dans un doctorat assez tard et un peu par accident. Je suis partie avec mon mari en Irlande et je cherchais du travail en ACV, ayant déjà une première expérience dans ce domaine en France. À la base je suis biologiste avec une spécialisation en gestion environnementale. J’ai travaillé notamment au Museum d’Histoire Naturelle à Paris et pour la Commission Européenne, à Bruxelles, sur les procédures EMAS. J’ai cherché à faire quelque chose de différent mais toujours en lien avec l’environnement et c’est là que j’ai découvert l’analyse de cycle de vie. J’ai fait ma reconversion à l’ISIGE de MinesParisTech et ça fait presque 7 ans que je travaille sur ce sujet. Entre temps j’ai travaillé sur l’ACV de tubes en acier (en France), de biocarburants (en Irlande), de vins (de nouveau en France).
Sur quels sujets travaillez-vous ?
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- Maia :
J’interviens d’une part sur les sujets d’évaluation économique et environnementale de politiques publiques, de prospective et d’analyse d’impacts, et d’autre part au sein des projets de recherche liant finance et environnement, notamment sur la mesure des risques climatiques et de leurs impacts financiers.
- Julie :
Au cours de mes expériences passées j’ai pu appréhender les problématiques des entreprises liées à l’environnement et c’est aussi sur ce sujet que je vais travailler chez I Care (mettre en place une stratégie RSE, impliquer ses parties prenantes et sa supply chain…). Je vais aussi travailler sur le développement commercial et la visibilité au cabinet à l’externe. Enfin je suis aussi mobilisée sur l’analyse environnementale de portefeuilles d’actifs et je vais monter en compétence sur la thématique de la finance verte.
- Magdalena :
Sur plein de sujets très variés ! Je travaille au pôle Produit durable, principalement en ACV et en écoconception pour les entreprises dans les secteurs de l’énergie, du BTP, des cosmétiques, du textile, du verre… Je travaille aussi sur le développement d’un indicateur de biodiversité (Product Biodiversity Indicator).
Quels sont les enjeux environnementaux qui vous préoccupent le plus ?
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- Maia :
Ce qui me choque le plus, c’est l’impact de l’activité humaine sur le climat et sur les écosystèmes, et par-dessus tout le fait que cet impact semble invisible pour un trop grand nombre de personnes. J’ai souhaité travailler dans l’environnement afin d’aider les acteurs publics et privés à prendre conscience des impacts de leurs activités sur l’environnement, et surtout à les minimiser !
- Julie :
L’acidification des océans, la pollution marine et le déclin de la biodiversité me touchent particulièrement en tant qu’amoureuse de la mer et amatrice de surf. C’est notamment ces problématiques qui m’ont poussées à m’engager dans l’environnement au niveau personnel et plus récemment au niveau professionnel. Plus globalement tous les sujets liés au climat et les conséquences qui en découlent me préoccupent dont l’accroissement des inégalités sociales et la vulnérabilité des populations les plus pauvres. Je m’intéresse aussi beaucoup à ces problématiques dans les pays en développement qui sont en train de se structurer et d’acquérir de la maturité sur ces sujets.
- Magdalena :
C’est difficile de répondre mais je dirais la biodiversité car c’est un sujet très important mais peu pris en compte ou mal évalué et souvent absent des stratégies d’entreprises.
Quelles sont vos loisirs favoris ?
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- Maia :
Lorsque je suis à Paris, je me rends régulièrement à des concerts, notamment de rock, ma grande passion ! J’aime aussi profiter de l’offre culturelle pour visiter des expositions, aller au théâtre, etc. Et dès que je le peux, j’aime sortir de la ville pour des balades en plein air, idéalement en montagne !
- Julie :
J’adore voyager, explorer, découvrir des cultures, paysages, personnes… J’aime passer du temps avec mes proches (famille, amis) et partager des expériences avec eux. J’adore manger (j’ai bien dit manger, pas faire à manger). Je suis aussi sportive, je pratique des sports divers et variés avec une préférence pour le yoga et le surf. Je suis passionnée de musique ! J’adore le rock des années 60, la musique électronique, le reggaeton (le Mexique m’a convertie). Enfin je m’implique aussi dans des associations comme la Fondation des Femmes et plus ponctuellement sur des actions de solidarité.
- Magdalena :
J’aime beaucoup le yoga qui m’aide à trouver mon équilibre (au sens propre et figuré !). J’adore passer autant de temps que possible en famille avec mon fils et faire la cuisine ! J’aime beaucoup expérimenter et essayer des nouvelles recettes véganes.